Toitures et terrasses végétalisées
Présentation
Si la végétalisation des toitures est inscrite dans l'histoire de nombreuses sociétés comme nous l'illustrons ci-dessous, la végétalisation des façades n'a rien à lui envier, la tradition des murs végétaux à vocation alimentaire notamment (vigne) étant ancestrale. Avec le développement des technologies (en termes de matériaux, de supports suspendus, de substrats, de techniques d’arrosage) la végétalisation d'agrément sur les murs connaît un essor tant en architecture d'intérieur qu'à l'extérieur.
Des végétaux depuis longtemps sur les toits
Le principe d’installer des plantes sur les toits n’est pas nouveau, nous avons tous entendu parler des « Jardins suspendus de Babylone », et autour de nous aperçu des arbres sur des terrasses, intégrés dans de véritables « jardins en l’air ». Les personnes qui ont eu l’occasion de visiter la Scandinavie ont quelquefois pu voir des exemples beaucoup plus étonnants de maisons traditionnelles, avec des toitures à double pente…vertes ; c’est ce qu’il est convenu d’appeler le « chalet norvégien ».
Dans d’autres sociétés traditionnelles, que ce soit en Turquie, en Mongolie ou chez certains peuples Amérindiens, la présence voulue ou acceptée de végétaux sur les toitures est normale, car contribuant au rafraîchissement des volumes intérieurs en été. Pensons aussi au faîte des toitures normandes en chaume planté en Iris…
Dans l’architecture du XXe siècle, la terrasse-jardin est progressivement devenue une des solutions permettant de conserver à la ville une relation avec la nature. Les éléments techniques qui constituent cette solution ont été améliorés à partir des années 1970, avec l’arrivée des membranes d’étanchéité légères et résistantes à la pénétration racinaire, et de mélanges terreux allégés.
Au milieu des années 80, l’Allemagne fut à l’origine de la mise à jour d’une solution novatrice, dite « végétalisation extensive des toitures », appelée à un très important développement dans ce pays, puis dans tous les pays limitrophes (à l’exception notable de la France). C’est ainsi qu’à partir du milieu des années 90, près de 15 % des toitures-terrasses nouvellement créées en Allemagne étaient végétalisées, essentiellement avec cette solution. C’est la prise en compte rapide par les pouvoirs publics (subventions au niveau des Länder et des villes notamment) et l’intégration de « l’esprit environnemental » dans la société allemande qui ont permis cette réussite remarquable.
En France, le concept de végétalisation extensive des toitures est apparu au début des années 90, porté par des industriels de l’étanchéité. Il s’est développé très lentement durant la décennie 90, et entre de plus en plus en phase avec les attentes de la société française depuis 2004 dans le souci de prendre en compte, dans la construction, des solutions respectueuses de notre environnement et répondant à de nombreux services écosystémiques.
la 3ème édition des Règles Professionnelles pour la conception et la réalisation des terrasses et toitures végétalisées, est coproduite par l'Adivet, la CSFE et l'Enveloppe Métallique du Bâtiment
Les systèmes de végétalisation
Un système de végétalisation de toiture est un ensemble de matériaux et de végétaux mis en place sur une toiture ou une terrasse avec l’objectif d’assurer la pérennité de la végétation comme de la construction. Un des éléments fondamentaux de la toiture est l'élément porteur (dalle béton, bac acier, panneaux bois, etc.) qui, suivant sa nature et sa définition technique, est à même de supporter des charges et des emplois différents. Un revêtement d’étanchéité, résistant à la pénétration racinaire, est indispensable à un fonctionnement durable de l’ensemble. Une isolation thermique, généralement placée sous le revêtement d'étanchéité, complète la technique de toiture.
Trois techniques différentes, ou concepts de végétalisation de toitures coexistent en France, le tableau ci-dessous en résume les caractéristiques :
Type de végétalisation |
Extensive |
Semi-intensive |
Intensive |
Epaisseur substrat |
De 4 à 12 cm |
De 12 à 30 cm |
> 30 cm |
Poids |
De 60 à 180 kg/m² |
De 150 à 350 kg/m² |
> 600 kg/m² |
Elément porteur admissible |
Béton, acier, bois |
Béton, acier, bois |
Béton |
Choix de végétation |
Restreint |
Large |
Très large |
Entretien |
Faible |
Limité |
Important |
Coût global toiture |
Economique |
Moyen |
Elevé |
1. La végétation extensive
C’est une solution récente (années 80) radicalement distincte des suivantes : le concept de jardin est abandonné, au profit des notions de tapis végétal (à base de sedum principalement), d’aspect naturel et d’écosystème. De même, la notion d’entretien réduit est prioritaire. Les moyens de culture sont minimums (très faibles épaisseurs de matériaux sélectionnés), mais en adéquation avec une liste restreinte de plantes compatibles. Cette végétation est dite extensive. La notion de charge très limitée (et précisément définie) offre la possibilité d’utilisation sur tous supports, même légers, et dans de nombreux cas, sur des terrasses existantes (substitution d’un système complet de végétalisation, au gravier protégeant l’étanchéité). L’entretien est le plus souvent limité à 1 ou 3 passages annuels, qui n’occasionnent pas de travaux complexes.
Les végétalisations extensives de toitures sont encadrées par les la 3ème édition des Règles Professionnelles pour la conception et la réalisation des terrasses et toitures végétalisées
Elles peuvent être réalisées sur élément porteur béton, acier et bois sur des pentes allant jusqu’à 20 %.
2. Végétalisation semi-intensive
Il s’agit d’une « amélioration » de la terrasse-jardin, dans la mesure où les matériaux de culture sont dûment sélectionnés (des substrats spécifiques se substituent à la terre végétale, et la couche de drainage participe généralement aussi à la rétention en eau). Le choix des végétaux (plantes couvre-sol par exemple) et la conception d’ensemble s’orientent vers un entretien plus limité que dans la solution « traditionnelle ».
Les végétalisations semi-intensives des toitures sont encadrées par les la 3ème édition des Règles Professionnelles pour la conception et la réalisation des terrasses et toitures végétalisées
3. Végétalisation intensive, ou toiture-terrasse jardin « traditionnelle »
Elle consiste à transposer en toiture les éléments d’un jardin qui serait réalisé au sol (terre végétale en épaisseurs fortes, végétaux de grande taille, gazons, arbres), en prévoyant des dispositions supplémentaires, telles que revêtement d’étanchéité résistant à la pénétration racinaire, couche de drainage et couche filtrante, zone stérile en périphérie, et bien entendu la prise en compte préalable des charges permanentes très élevées dues à la terre. L’entretien est « intensif », c’est à dire au minimum équivalent à ce que serait le même jardin au sol, à quoi s’ajoutent les contraintes particulières de montage des matériels et d’évacuation des déchets.
Elle est encadrée par la norme NF P 84-204- (réf DTU 43.1). Elle ne peut être réalisée que sur support béton en pente inférieure à 5%.
Les clés de la réussite
Règles professionnelles
Edictée en 2018 par l’Adivet, la CSFE et l'Enveloppe Métallique du Bâtiment, la 3e édition des Règles professionnelles pour la conception et la réalisation des terrasses et toitures végétalisées vient combler le vide des textes réglementaires, en matière de complexe d’étanchéité et de végétalisation des terrasses et toitures végétalisées.
Conception
Un architecte saura vous conseiller sur la faisabilité de votre projet et saura vous proposer une solution (en neuf ou en rénovation). Une bonne prise en compte de la nature du support et du complexe isolation-étanchéité est fondamentale pour la conception de la toiture végétalisée. Ensuite, les différents constitutifs de la végétalisation (drain, filtre, substrat, espèces végétales) seront choisis en fonction de vos attentes et des possibilités offertes par l'ouvrage dans son environnement (climat, exposition, pente de la toiture, ...).
Conditions climatiques : fonctionnant en écosystème, la végétation de toiture se développera naturellement dans la plupart des régions françaises. Toutefois, dans les régions arides (exemple : climat méditerranéen) un arrosage complémentaire s'avèrera indispensable. Charge au concepteur-fournisseur du système de végétalisation de toiture de définir les dispositions appropriées à chaque situation de toiture (région, exposition, pente, aspect, ...).
Les toitures végétalisées extensives et semi-intensives doivent tendre vers un fonctionnement en écosystème ce qui a l'avantage de réduire au mieux l'entretien de la végétation. Cependant cet entretien même très réduit reste absolument indispensable pour garder la maîtrise du développement végétal.
L'entretien a pour objectif d'obtenir ou de conserver un taux de couverture végétal supérieur à 80 %, de maîtriser le développement d'espèces adventices, d'assurer le développement durable de la végétation choisie. Il consiste généralement au nettoyage des entrées d'eaux pluviales, à l'enlèvement des déchets apportés par le vent, à la remise en place de la couche de culture en cas de déplacement par le vent, au désherbage manuel des végétaux indésirables (adventices), à la reprise des zones dépourvues de végétation et à une fertilisation d'appoint selon examen in situ. Dans le cas spécifique de végétalisation à base de graminées, une opération de fauchage est également à prévoir. Pour les toitures équipées d'un réseau d'arrosage automatique (selon prescription du concepteur du système de végétalisation en fonction des zones géographiques), il faut prévoir sa maintenance et sa purge en hiver.
Après installation du système et la période de parachèvement, la 3ème édition des Règles Professionnelles pour la conception et la réalisation des terrasses et toitures végétalisées distingue deux périodes d'entretien de la végétalisation qui se succèdent comme suit :
1 - Période de confortement : période d'entretien nécessaire après installation du système en toiture pour obtenir un taux de couverture supérieur à 80 %. Elle est variable en fonction du mode d'installation de la végétation.
Type de végétalisation |
Eléments précultivés |
Plantation, micromottes, godets |
Semis |
Durée de la période de confortement |
3 à 6 mois |
1 à 2 ans |
1 à 3 ans |
Fréquence minimale d'intervention |
1 à 2* fois par |
3 à 4 fois par an |
3 à 4 fois par an |
* en cas de terrasse ombragée
2 - Période d'entretien courant : elle suit celle de confortement afin de maintenir un taux de couverture supérieur à 80 %. La fréquence minimale est de deux passages par an.
La règlementation
Cadre législatif
La loi Climat & Résilience n° 2021-1104 du 22 août 2021 « portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets », dans son article 101, renforce et porte plus loin les obligations des lois précédentes.
L’article 101, en effet, demande à végétaliser ou d’intégrer un procédé de production d’énergies renouvelables dans les cas suivants :
- Pour les constructions « à usage commercial, industriel ou artisanal, aux constructions de bâtiments à usage d'entrepôt (…) parcs de stationnement couverts accessibles au public, lorsqu'elles créent plus de 500 mètres carrés d'emprise au sol » ;
- Pour les « constructions de bâtiments ou parties de bâtiment à usage de bureaux, lorsqu'elles créent plus de 1 000 mètres carrés d'emprise au sol ».
La loi précise que « ces obligations s'appliquent également aux extensions et rénovations lourdes de bâtiments ou parties de bâtiment ».
La surface à végétaliser devra augmenter progressivement : cette proportion est au moins de 30 % à compter du 1er/07/2023 puis de 40 % dès le 1er/07/2026, puis de 50 % dès le 1er/07/2027.
Documents d’urbanisme
Les documents d’urbanisme – SCoT (Schéma de cohérence territoriale), PLU(i) (Plan local d’urbanisme (intercommunal)) notamment – constituent des outils essentiels pour orienter la végétalisation du bâti.
Par ailleurs, la gestion des eaux pluviales peut être encadrée par une directive locale à laquelle le maître d’ouvrage ou le propriétaire du bâtiment devra se conformer. L’aménagement d’une toiture végétalisée peut y répondre.
Enfin, la prise en considération des questions de biodiversité, de lutte contre l’îlot de chaleur urbain et/ou de santé et bien-être peut aussi amener des collectivités à publier des documents pour obliger à la végétalisation du bâti.
Le DTU 43.1 et les Règles professionnelles pour la conception et la réalisation des toitures et façades végétales (RP TTV)
En termes de textes réglementaires, dans le domaine de la végétalisation du bâti, jusqu’au début des années 2000, n’existait qu’un chapitre du DTU 43.1 « Travaux d'étanchéité des toitures terrasses avec éléments porteurs en maçonnerie » (section 8.3), traitant uniquement de la toiture-terrasse jardin.
Avec l’arrivée en France de techniques pour végétaliser les toitures et terrasses avec des solutions plus légères, pour des ouvrages réputés non accessibles (non circulables pour les piétons), la nécessité de disposer d’un texte qui fixe ces techniques comme « courantes », donc s’inscrivant dans les règles de l’art dans le cadre d’une assurance décennale, s’est imposée.
L’association professionnelle du domaine, l’Adivet, et ses partenaires ont donc, depuis 2002, publié les RP TTV, dénommées ainsi car validées par la Commission Prévention Produits qui consacre les techniques présentées comme « courantes ».
En 2018, la 3ème édition des Règles Professionnelles pour la conception et la réalisation des terrasses et toitures végétalisées a vu le jour pour nourrir l’édition précédente des retours d’expérience et renforcer les aspects pédagogiques, suite au fort développement des TTV depuis les années 2000.
Les RP TTV concernent les travaux pour la mise en œuvre, en France européenne, d’un procédé d’étanchéité avec végétalisation. Elles constituent donc un complément des normes NF-DTU et Avis Techniques/Documents Techniques d’Application.
Le financement
Subventions
L’Europe peut apporter son aide, que ce soit via le Feder (Fonds européen de développement régional) ou le programme LIFE, instrument financier de la Commission européenne entièrement dédié à soutenir des projets dans les domaines de l’environnement et du climat.
En France, les agences de l’eau, réparties selon les six bassins hydrographiques majeurs en France métropolitaine, peuvent accompagner, notamment financièrement, les projets de végétalisation du bâti dès lors qu’ils apportent de façon argumentée une amélioration en termes de gestion des eaux pluviales. Chaque agence de l'eau a un dispositif propre que vous pouvez découvrir ici
Les régions et départements peuvent aussi s’être dotés de programmes ou de dispositifs qui, pour certains peuvent avoir un volet financier, pour aider les projets de végétalisation du bâti, parce que ceux-ci permettent l’accueil de la biodiversité et/ou qu’ils sont favorables à la gestion des eaux pluviales et/ou la lutte contre l’îlot de chaleur urbain. Par exemple, la Région Ile-de-France subventionne certains projets de végétalisation de toiture afin de favoriser la création d'îlots de fraîcheur. Pour en savoir plus, cliquez ici
Le fonds vert
Annoncé le 27 août 2022 par la première ministre Elisabeth Borne et effectif depuis début janvier, le fonds vert est un dispositif pour accélérer la transition écologique dans les territoires.
Doté de 2 milliards d’euros de crédits déconcentrés aux préfets, il est destiné à financer des projets présentés par les collectivités territoriales et leurs partenaires publics ou privés dans trois domaines : performance environnementale, adaptation du territoire au changement climatique et amélioration du cadre de vie.
Infos générales : https://www.ecologie.gouv.fr/fonds-vert
En ce qui concerne le bâti végétalisé, celui-ci est concerné pour la Renaturation des villes (in Guide à l’attention des décideurs locaux) :
Les porteurs de projet éligibles sont les maîtres d’ouvrage des projets renaturation localisés dans l’espace urbain. Sont concernés en particulier :
- les collectivités territoriales et groupements de collectivités ;
- les établissements publics locaux ;
- les établissements publics de l’État ;
- les bailleurs sociaux.
Les actions éligibles au fonds doivent contribuer à :
- la renaturation des sols et espaces urbains ;
- la présence de l’eau et des milieux aquatiques en ville ;
- la végétalisation des bâtiments et équipements publics (toitures et façades végétalisées).
Pour en savoir plus (FAQ) : https://aides-territoires.beta.gouv.fr/programmes/fonds-vert/?tab=faq
Webinaires de présentation : https://aides-territoires.beta.gouv.fr/programmes/fonds-vert/?tab=%C3%89v%C3%A9nements
Sur la renaturation des villes où sont mentionnées les toitures et façades végétales : https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/Cahier%20accompagnement_Axe2_Renaturation.pdf
Et plus précisément pour les toitures et façades végétalisées : https://aides-territoires.beta.gouv.fr/aides/a086-financer-des-solutions-dadaptation-au-changem/
→ Pour candidater : https://www.demarches-simplifiees.fr/commencer/fonds-vert-2-renaturation
Région Île-de-France - 100 îlots de fraîcheur
La Région encourage les projets favorisant l’adaptation locale des territoires aux effets du changement climatique, en s’appuyant sur les solutions fondées sur la nature.
Toutes les informations : https://www.iledefrance.fr/100-ilots-de-fraicheur
Les porteurs de projet peuvent déposer leurs dossiers de candidature toute l’année sur la plateforme des aides régionales.
Au plan local, certaines communes ou métropoles proposent des dispositifs en faveur de la végétalisation du bâti.
Paris : dispositif CoprOasis
Porté par la Ville de Paris, il s’agit d’un dispositif d’accompagnement technique et financier pour les copropriétés qui souhaitent réaliser un projet de désimperméabilisation/végétalisation dans leurs cours ou sur leurs toitures terrasses.
Ce dispositif finance de façon indépendante :
- Les études préalables (faisabilité et conception) : subvention forfaitaire de 5000€
- Les travaux :
- pour les toitures terrasses, il faut une hauteur de substrat d’au moins 10cm. Selon la hauteur de substrat, la subvention peut aller de 30% à 50% du montant HT des travaux
- pour les cours d’immeuble, le projet doit permettre d’abattre les eaux pluviales, maintenir la végétation existante et avoir 2 strates de végétation. Les subventions peuvent aller de 30% à 60% du montant total des travaux selon l’ambition du projet.
Plus de détails dans l’article suivant : Végétaliser sa copropriété et valoriser les eaux de pluie avec CoprOasis (apc-paris.com)
Pour entrer dans le dispositif, les copropriétés doivent passer par l’Agence Parisienne du Climat et notamment par la plateforme CoachCopro. Elles seront réorientées vers un annuaire de professionnels intégrant la thématique de la végétalisation et donc les professionnels qui y sont liés.
Trouver un prestataire
Conformément aux la 3ème édition des Règles Professionnelles pour la conception et la réalisation des terrasses et toitures végétalisées il revient au maître d'ouvrage de demander au fournisseur de système de végétalisation son document technique de référence en cours de validité en France (Avis Technique GS5 délivré par le CSTB ou Cahier des Charges validé par un Bureau de contrôle).
Les fournisseurs et installateurs adhérents à l’Adivet s’engagent à respecter la 3e édition des Règles professionnelles, vous pourrez trouver leurs contacts en vous rendant sur l’espace Adhérents.
Pour aller plus loin
Voir notre rubrique "Ressources"